Une horrible journée de jeune maman

12 septembre 2017 2 Par Mamanfaitdesonmieux

http://palawork.it/?charka=incontri-a-palermo&36a=60 Une horrible journée de jeune maman, horrible. Ça me met d’une humeur massacrante! MASSACRANTE!!! Des journées comme celles là me donnent l’impression de ne pas être une bonne mère et ça, ça me met d’une humeur!!!

Je n’arrive pas à rester calme, à passer à autre chose, grrrrrr….

Le matin je gère l’adaptation de ma fille dans sa halte-garderie. Elle n’y reste qu’une heure car c’est encore trop d’émotion pour elle. La pauvre. 9 mois, des dents qui poussent et la gestion de la séparation. Nous prenons notre temps.

À 11h20, je vais chercher mon fils qui a fait son entrée en maternelle. Franchement, l’état des enfants, des maîtresses et l’ambiance me désolent. Mais j’accueille mon fils avec grand sourire et grande joie.  Je lui demande comment s’est passé la matinée et il me répond « c’est bien l’école ». « Tant mieux » me dis-je. « Un garçon m’a tapé là » il me montre sa tempe. Sa maîtresse m’a dit qu’il était tombé… « et qu’as-tu fait mon chéri? » « J’ai mis de l’eau froide »…

En fait, presque tous les jours des enfants le poussent ou le dérange et je n’ai pas l’impression que quelqu’un s’en occupe… à croire que les enfants sont livrés à eux – même pendant le temps de la récréation. Du coup mon fils joue tout seul pour être tranquille. À croire que ce sont des sauvages à l’école. Heureusement que je le vois jouer avec d’autres enfants quand il est avec moi, sinon je vais penser que mon fils est associable…

Je l’emmène aux toilettes avant de partir de l’école. Je vous épargne le bazar que c’est, avec une maîtresse qui est bien énervée pour gérer. J’arrive à nous extraire de là et une fois que nous sommes sortis, je donne une compote à mon fils avant de filer en direction du parc. C’est qu’il a besoin de se défouler le petit bonhomme après 3 heures d’école. Nous y restons trois-quart d’heure. Je lui redonne une compote pour rentrer à la maison, « qu’il ne me claque pas dans les doigts » si vous me passer l’expression.

Et à la maison, c’est le drame. Il hurle qu’il veut un câlin et il ne veut plus se décoller. La petite qui pleure pour manger, le déjeuner sur le feu. Je finis par le gronder puisque la douceur ne le calme pas. Il pleure pendant la tétée de sa sœur puis j’arrive à le mettre à table en lui proposant de lui donner à manger. Après 3 cuillerées, il n’en veut plus. Alors je donne à sa soeur, alors il hurle, alors je le mets dans sa chambre, alors il continue de pleurer. Il revient finalement en pleurs toujours, mais prêt à manger cette fois.

Puis 1 heure plus tard, c’est le drame pour aller à la sieste. Comme il hurle, sa soeur pleure et n’arrive pas à dormir. Je dois m’énerver à nouveau. Il finit par arrêter de pleurer sous mon regard noir de colère.

Alcalmie de une heure et demie. La petite dort avec mes cheveux dans sa main et le grand avec sa tête sur mon ventre. Je n’ai pas d’autre option que de me reposer, ça tombe bien, je suis lessivée. Vive la sieste. Mais il se réveille en hurlant et pleurant. Je le prends dans mes bras. Il me repousse. Je m’en vais, il me hurle qu’il veut un câlin. Je n’en peux plus, il n’est que 16 heures. Et la petite qui veut être dans mes bras aussi, qui ne reste pas 3 minutes toute seule depuis hier déjà…

Et je m’en veux de m’énerver si mon fils est tout chamboulé. Mais il n’est pas tout seul. C’est trop dur!!!

Et quand enfin tout le monde est rassasié de câlin, je m’atèle au goûter. Ils jouent dans la chambre, trop mignon les 2. Et 2 minutes plus tard, ma fille hurle. Mon fils l’a mordu.

Bref. Journée bien bien pourrie comme je déteste. La note positive c’est que mon fils est resté au sec toute la journée. C’est un beau sans faute de propreté.

J’aimerais tellement restée calme comme un bouddhiste, imperturbable devant les émotions de mes enfants. Mais pourquoi m’énerve – je tant? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Ça m’énerve de m’énerver! Je ne me sens pas à la hauteur d’une BONNE mère. Ouch!

Et puis, cette école que je ne sens plus? J’avais pourtant lâché sur ce thème en ayant pris le parti de « faire confiance tout ira bien ».  Et ça allait… jusqu’à aujourd’hui.

Voilà, mon homme rentre et j’ai envie de pleurer!