Pleurs du soir de bébé
rande naslepo online 2017 cz Bout de chou à 9 mois et il nous fait encore les pleurs du soir. Vous savez, ces pleurs de la tombée de la nuit qui dure, qui dure.
Bon c’est très très rare maintenant et ça ne dure pas aussi longtemps qu’à ses 3 mois. Mais j’entends aujourd’hui comme une douleur interne, quelque chose qu’il doit crier. Qu’est-ce qui lui arrive? Je ne sais pas. Son pleur est différent de son pleur de coucher habituel. La journée n’a pas été particulièrement différente des autres, il n’y a pas eu de facteurs stressants, inhabituels… Que lui arrive-t-il? Dans ces cas de crise, je ne peux laisser le papa gérer, j’ai besoin d’être sur le terrain, serrer mon fils contre moi et lui parler, l’accompagner et tenter par là de le calmer. Ça me prends aux tripes que voulez-vous! Et puis je lui propose de l’eau aussi, parce que pleurer et crier ça donne soif.
A 3 mois et jusqu’à ses 5 ou 6 mois, je ne sais plus, il avait besoin de pleurer une bonne heure, voire 2 heures. Je savais de par mes lectures (voir page bibliographie quand elle sera en place ;o)) qu’un bébé avait besoin de pleurer le soir, entre 18h et 20h avec la tombée de la nuit, et qu’on avait beau faire, il pleurait. Nous c’était de 21h30 à 23h environ. Assurez-vous quand même qu’il n’ait ni faim, ni froid, ni chaud, ni la couche à changer ;o) Quand ce moment arrivait peu avant le créneau de la tétée, j’avais tendance à me stresser. Il faut dans ces cas là écouter pour essayer de différencier (ce n’est pas facile du tout) le pleur de faim de celui de la crise. Une fois la crise finit, la tétée est encore meilleure et le sommeil d’or ;op
Sachant cela, je m’installais confortablement assise dans mon lit, dans le noir, au calme, boule Quiès dans l’oreille pour l’entendre sans devenir sourde. Je suis confortable. Je suis donc sereine, calme, posée. Je suis entièrement disponible pour lui. Je le garde dans mes bras, contre mon cœur, sa tête au niveau de mon cou, et je l’écoute, puis je lui parle, puis je l’écoute. Et quand il monte fort en cri je lui fait un « oooooh ooooh » grave et long pour le faire redescendre en pression, et puis au bout du compte ça lui passe. Il faut juste s’assurer d’être bien vous-même, c’est ce qui l’aidera le mieux je pense.
Moi j’avais mal au dos alors le balader pour le calmer ce n’était pas possible, et surtout cela aurait été me fatiguer pour rien.
Alors je m’installais confortablement et quand il s’endormait, je n’avais qu’à tendre les bras pour le mettre dans son lit (c’était l’époque du cododo). Bon il faut rester patiente et ne pas appréhender les pleurs du coucher, c’est sûre que ça fatigue à la longue. Mais garder à l’esprit que ça ne durera pas et que c’est lui qui se sent le plus mal. Et pour un si petit être, je ne sais pas vous, mais moi je me dis qu’il a vraiment besoin de mon calme pour s’apaiser. Ça aide à tenir la distance ;o)
Autant vous dire qu’au vu de notre aménagement d’intérieur et le rythme de pioupiou, la télé n’a plus du tout été allumée jusqu’à récemment, c’est-à-dire aux 7 mois de notre fils. On s’est même demandé si on n’allait pas s’en débarrasser ;op
quelle zen attitude… j’admire ! Moi, ça me stressait à moooort de l’entendre pleurer (ce qui ne devait pas la rassurer, j’en conviens!!), bien que je sache que c’était normal et qu’on ne pouvait rien y faire à part attendre et bercer… Bon, le coup des boules quiès, c’est vraiment une bonne idée! A conseiller à toutes les jeunes mamans qui stressent !
Je fais partie des « sans tv » depuis 3 ans et ça ne me manque pas du tout… Rejoignez le groupe sans attendre ! (un livre intéressant : tv lobotomie de Michel Desmurget – tout n’est probablement pas à prendre au pied de la lettre mais, c’est quand même assez flippant de voir les conséquences sur nos chers têtes blondes)