L’école maternelle publique, au secours

http://covid-innovation.fr/?kontrolnarobota=femme-cherche-homme-medecin&6aa=c3 L’école maternelle publique, au secours!

Lundi (Nous sommes à 10 jours des vacances de la Toussaint), je vais chercher mon fils à 11h30 comme d’habitude. « Maman, me dit-il, je veux rester à l’école ». Mon fils veut rester à l’école avec ses copains, pour la cantine, pour la sieste, et pour le reste.

Mercredi, je le signale à la maîtresse: « mon fils veut rester à l’école toute la journée ». Elle me sort une tête déconfite et me rétorque « ahhhhh nous nous n’avons pas assez de lits pour la sieste et j’ai déjà beaucoup d’enfants et ils sont 28 voire 30 et puis le vôtre est tout petit déjà que nous vous l’avons pris et puis il ne sait pas ce qu’il veut » … mon fils est à côté de moi, il entend tout… bravo la maîtresse. C’est la deuxième fois qu’elle fait preuve d’un sérieux manque de psychologie infantine. Elle a pourtant du métier. Ou bien justement, elle n’en peut plus? La pauvre… Je prends sur moi et écourte.

Je mets de côté ce que je pense de cette école car je la trouve tristoune et bordélique. Ce qui compte c’est que mon fils s’y sente bien. Enfin bien est un grand mot car je gère de bons contrecoups émotionnels, ou alors ce n’est que du fait de son âge, et je mets de côté les fois où je le récupère avec des bleus parce qu’un petit copain l’a tapé…

Une classe a failli fermer pour manque d’effectifs et on me dit au mois d’octobre qu’il n’y a pas assez de lit pour tous les enfants? Ils sont 30 dans une classe. Ils le savent depuis le mois de juin et ils n’ont pas assez de lits pour tous les élèves… La maîtresse me rétorque que c’est mieux que je le garde avec moi…